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Samba Panza opère un léger remaniement dans son gouvernement


Catherine Samba-Panza, présidente de la transition en Centrafrique
Catherine Samba-Panza, présidente de la transition en Centrafrique

Six nouvelles personnalités font leur entrée dans le nouveau gouvernement, selon l’annonce faite lundi à la radio d’Etat centrafricaine.

Avec ce remaniement, l’équipe gouvernementale passe de 31 à 32 ministres. Mais la plupart des ministres du précédent gouvernement de transition formé en août 2014 sont restés à leur poste.

Le remaniement du gouvernement opéré par la présidente de transition centrafricaine, Catherine Samba Panza, est marqué par des changements aux Affaires étrangères et à la Sécurité publique.

Samuel Rangba, ancien directeur de cabinet du ministre sortant, est nommé aux Affaires étrangères, tandis que Dominique Saïd Paguindji, magistrat, prend le portefeuille de la Sécurité publique.

Bruno Yapandé obtient le ministère de la Communication, Florence Lydie Ndouba est nommée à la Réconciliation nationale, Sébastien Wénézoui, réputé proche des milices chrétiennes anti-balaka, à l'Environnement, et Michel Bindo devient ministre délégué à l'Economie.

L'ancien ministre de la Sécurité, Nicaise Samedi Karnou, change de portefeuille et devient ministre du Tourisme en remplacement de Gilbert Kogrengbo qui quitte le gouvernement avec cinq autres personnalités.

Il s'agit de Toussaint Kongo Doudou (Affaires étrangères), Victor Waké (Communication), David Banzoukou (Développement rural), Jeannette Déthoua (Réconciliation), et Robert Namséné (Environnement).

Les postes clés comme la Défense, la Justice, l'Administration du territoire ou les Finances, restent aux mains de leurs titulaires, dont plusieurs proches de la présidente et du Premier ministre, Mahamat Kamoun.

Samba Panza réclamait depuis quelques temps des "actions concrètes et visibles" à l'équipe gouvernementale.

Le gouvernement de transition voulu inclusif compte notamment des représentants des groupes armés.

La Centrafrique s'était retrouvée en plein chaos après le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par Michel Djotodia, à la tête d'une rébellion à dominante musulmane, la Séléka.

Les exactions commises par la Séléka ont ensuite débouché sur la création de milices chrétiennes, les anti-balaka, qui s'en sont alors pris aux civils musulmans, déclenchant des violences interreligieuses qui ont fait des milliers de victimes.

L'élection présidentielle, initialement censée se tenir en novembre 2014, a été fixée par les autorités de transition au 18 octobre prochain.

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